Alors que les taux d’intérêt immobiliers freinent de plus en plus les ménages dans leur projet d’achat, une nouvelle piste de solution émerge du côté des entreprises. En 2025, une proposition de loi pourrait permettre aux employeurs de participer au remboursement des intérêts de crédit immobilier contractés par leurs salariés pour l’achat de leur résidence principale.
Ce dispositif, déjà expérimenté par certaines grandes entreprises via des accords comme Sofiap (La Banque Postale/SNCF), viserait à soutenir le pouvoir d’achat, favoriser l’accès à la propriété et renforcer l’attractivité des employeurs dans un marché immobilier toujours plus tendu.
Avec la remontée des taux, l’accès à la propriété devient de plus en plus difficile pour les ménages. Face à cette tension, un nouveau modèle émerge : la participation des entreprises au financement des intérêts d’emprunt immobilier de leurs salariés. Ce mécanisme, déjà utilisé par certaines grandes structures via des accords avec des organismes comme Sofiap (La Banque Postale/SNCF), pourrait bientôt être généralisé.
Des députés ont en effet déposé une proposition de loi visant à permettre aux entreprises de participer au remboursement des intérêts d’un crédit immobilier contracté par un salarié pour l’achat de sa résidence principale. L’objectif ? Offrir un avantage social fort, améliorer le pouvoir d’achat, et renforcer l’attractivité des employeurs.
Aujourd’hui, certaines entreprises financent déjà des prêts à taux préférentiels, cumulables avec d’autres dispositifs comme le prêt à taux zéro ou Action Logement. Le salarié peut ainsi économiser plusieurs milliers d’euros, tout en sécurisant son parcours résidentiel. En cas de départ de l’entreprise, les conditions de prêt redeviennent classiques, sauf exception.
Si la proposition de loi aboutit, elle pourrait créer un cadre fiscal incitatif pour les employeurs, et démocratiser ce levier d’aide à l’accession à la propriété. Un signal fort dans un marché immobilier en tension.