Le gouvernement français a annoncé, le 4 juin 2025, une suspension temporaire du dispositif MaPrimeRénov’, une aide financière destinée à encourager la rénovation énergétique des logements. Cette décision, qui prendra effet durant l’été 2025, vise à répondre à des problèmes d’encombrement des services et à une augmentation des fraudes.
📌 Qu’est-ce que MaPrimeRénov’ ?
MaPrimeRénov’ est une aide financière mise en place en 2020 pour soutenir les propriétaires et bailleurs dans leurs travaux de rénovation énergétique. Gérée par l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), elle permet de financer divers travaux, tels que l’isolation, le changement de système de chauffage ou encore des rénovations globales.
⏸️ Pourquoi cette suspension ?
Selon le ministre de l’Économie, Éric Lombard, la suspension est due à un double facteur : un encombrement des services instructeurs et une recrudescence des fraudes. Il a précisé que 16 000 dossiers suspects, représentant environ 12 % du stock, ont été identifiés. Cette situation a conduit à une surcharge des services et à des retards dans le traitement des dossiers .
📅 Quels sont les travaux concernés ?
La suspension concerne spécifiquement :
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Les rénovations globales individuelles
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Les travaux individuels d’isolation
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Le changement de système de chauffage
Les dossiers de rénovation des copropriétés ne sont pas concernés par cette suspension .
📆 Quand pourra-t-on déposer de nouveaux dossiers ?
Le gouvernement prévoit de rouvrir les dépôts de dossiers d’ici la fin du mois de septembre 2025. Cette reprise se fera dans un cadre ajusté visant à garantir une meilleure visibilité, rapidité et fiabilité pour les ménages et les entreprises .
✅ Que se passe-t-il pour les dossiers déjà déposés ?
Les dossiers complets et non frauduleux déposés avant la fermeture seront instruits et payés dans les meilleurs délais. Une démarche d’accélération de l’instruction est également prévue pour ces dossiers .
🛠️ Quelles sont les prochaines étapes ?
La ministre chargée du Logement, Valérie Létard, a indiqué que des consultations avec les professionnels, les collectivités et les parlementaires auront lieu pour convenir des modalités opérationnelles de cette meilleure gestion du dispositif. L’objectif est de mettre en œuvre de nouveaux outils de lutte contre la fraude et d’améliorer les processus d’instruction des dossiers .