📣 Propriétaires bailleurs : avez-vous déclaré vos locataires auprès des impôts ?

📣 Propriétaires bailleurs : avez-vous déclaré vos locataires auprès des impôts ?

Depuis 2023, une nouvelle obligation incombe à tous les propriétaires : déclarer l’occupation de leurs biens immobiliers auprès de l’administration fiscale. Cette formalité vise à mieux identifier les logements soumis à la taxe d’habitation ou à la taxe sur les logements vacants. Chez Weloge Gestion, on vous explique simplement comment procéder.


🏡 Qui est concerné ?

Tous les propriétaires, particuliers comme professionnels, sont tenus de déclarer l’identité de l’occupant de leurs logements : qu’il s’agisse d’un locataire, d’un occupant à titre gratuit, ou même d’un bien vacant. Cette déclaration concerne tous les biens à usage d’habitation, qu’ils soient loués vides ou meublés.


💻 Où et comment déclarer ?

  1. Connectez-vous à votre espace impots.gouv.fr

  2. Accédez à l’onglet “Biens immobiliers”

  3. Sélectionnez le bien concerné

  4. Cliquez sur “Déclarer l’occupation”

  5. Renseignez les informations demandées :

    • Type d’occupation (location, vacance, usage personnel…)

    • Identité du locataire

    • Date de début de l’occupation


📅 À quelle fréquence ?

La déclaration est à faire :

  • Une première fois (si ce n’est pas encore fait)

  • À chaque changement de locataire ou de situation Pas besoin de redéclarer chaque année si rien ne change !


🤝 Et si je suis en gestion locative avec Weloge ?

Vous devez le faire aussi car depuis que Bercy a changé les règles nous ne pouvons le faire pour vous. Vous avez accès à votre bail et tous les documents relatifs à vos locataires dans votre extranet.


En résumé

✅ Obligatoire depuis 2023
✅ À déclarer sur impots.gouv.fr
✅ Mise à jour à chaque changement
✅ Weloge Gestion vous accompagne


Vous avez un doute ? Une question ? Contactez notre équipe gestion : nous sommes là pour protéger vos intérêts et vous simplifier la vie de bailleur !

Le think tank Institut Janus propose un Pacte Locatif Citoyen

Le think tank Institut Janus propose un Pacte Locatif Citoyen

Le marché locatif français traverse une crise profonde, marquée par le désengagement des investisseurs malgré une baisse des taux d’intérêt. Selon l’Institut Janus, la fiscalité lourde, les règles instables et la défiance envers les politiques publiques freinent l’investissement. Les réformes récentes, comme l’encadrement des loyers ou la suppression d’aides, aggravent la situation.

Michel Platero, président de l’Institut, parle d’un « effondrement silencieux » du marché, face auquel les réponses politiques restent insuffisantes.

Pour y remédier, l’Institut a lancé le Pacte Locatif Citoyen, élaboré par une trentaine d’experts, pour restaurer la confiance et favoriser un dialogue constructif entre bailleurs, locataires et pouvoirs publics.

Ce pacte propose de reconnaître le bailleur comme un acteur économique et social, et non comme un adversaire. Il insiste sur la nécessité de stabiliser le cadre réglementaire et fiscal.

Parmi les mesures phares :

  • suppression de l’IFI,
  • baisse des droits de mutation,
  • révision de la fiscalité sur les plus-values
  • amortissement du coût d’acquisition.

Enfin, le pacte remet en question l’encadrement des loyers tel qu’il existe aujourd’hui, jugé contre-productif dans certaines zones. Il appelle à une régulation plus équilibrée, territorialisée et cohérente.

Weloge soutien ces initiatives.

Pour télécharger le pacte et soutenir Janus c’est ici

DPE : un plan d’actions pour plus de fiabilité annoncé par la ministre du Logement

DPE : un plan d’actions pour plus de fiabilité annoncé par la ministre du Logement

Le 19 mars 2025, la ministre du Logement, Valérie Létard, a présenté un plan d’actions ambitieux visant à renforcer la fiabilité du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Ce plan, structuré autour de dix mesures, s’articule en trois axes : le renforcement des contrôles, la prévention des fraudes et l’amélioration de la formation et de l’information des professionnels.

Parmi les mesures phares, l’intégration d’un QR Code sur tous les DPE dès septembre 2025 permettra de vérifier leur authenticité via le site de l’Ademe. Il sera également possible d’y consulter les informations sur le diagnostiqueur et, si nécessaire, l’agence immobilière concernée.

Des outils de vérification des certifications et un meilleur encadrement des pratiques viennent compléter ce dispositif. Certaines mesures nécessiteront toutefois des évolutions législatives ou réglementaires pour être mises en œuvre.

Ce plan s’inscrit dans une dynamique plus large de lutte contre les fraudes aux aides publiques, un projet de loi étant actuellement en discussion au Parlement.

Reprise confirmée pour le crédit immobilier en 2025

Reprise confirmée pour le crédit immobilier en 2025

Après une année 2024 marquée par une chute de 15 % de la production de crédits immobiliers, l’année 2025 débute sous de meilleurs auspices. En janvier, la Banque de France a enregistré 9,9 milliards d’euros de crédits accordés, dépassant la moyenne des dix derniers mois. L’Observatoire Crédit Logement-CSA confirme cette tendance avec une hausse de 15,6 % de la production en février.

La baisse des taux d’intérêt a relancé le marché, avec un taux moyen stabilisé à 3,32 % en janvier et descendant parfois sous les 3 % pour les meilleurs dossiers. Les banques, très actives, proposent des offres promotionnelles et réintroduisent les prêts à 110 %. Cette dynamique a entraîné une explosion des demandes de prêts, notamment chez les courtiers.

La solvabilité des emprunteurs s’améliore malgré la hausse des prix immobiliers, notamment grâce au retour des secundo-acheteurs et à l’extension du prêt à taux zéro dès avril 2025. Des mesures fiscales, comme l’exonération des droits de mutation pour les dons familiaux, soutiennent également l’accession à la propriété.

Toutefois, des incertitudes persistent quant à l’évolution des taux, certaines banques pouvant être incitées à les relever en raison de la récente remontée des taux d’emprunt d’État.

Voir l’interview de l’actualité immobilière du mois ici

Euroméditerranée fête ses 30 ans (1995-2025)

Euroméditerranée fête ses 30 ans (1995-2025)

Euroméditerranée : 30 ans de transformation urbaine à Marseille

Lancé en septembre 1995, le projet Euroméditerranée a été conçu pour redynamiser Marseille, alors frappée par un chômage de 22 % et une faible attractivité économique. Soutenu par l’État et les collectivités, cet établissement public d’aménagement a profondément remodelé la ville sur un périmètre de 480 hectares en deux phases, et se projette désormais vers les quartiers Nord jusqu’en 2040.

Trois décennies de métamorphose

De la Joliette à Capitaine Gèze, en passant par la Belle de Mai, Marseille a connu une transformation spectaculaire. Infrastructure emblématique, le recul de l’autoroute, l’aménagement du J4, la construction du MuCEM, de la Cité scolaire et la reconversion d’anciennes friches industrielles en lieux de vie et de travail illustrent ce renouveau.

Grâce à Euroméditerranée, la ville a su attirer entreprises et investisseurs. En chiffres, cela représente :

  • 56 000 emplois créés en 30 ans
  • 800 000 m² de bureaux et 9 900 logements construits
  • 6 109 établissements accueillis
  • 20 000 emplois supplémentaires attendus d’ici 2040

Ce dynamisme permet à Marseille de se hisser au deuxième rang des pôles d’affaires français, juste derrière La Défense.

Un nouvel élan vers 2040

Un sixième protocole d’accord, portant sur un financement de 249 M€ pour 2029-2040, a été signé par les collectivités et l’État. Parmi les projets clés à venir :

  • Le parc des Aygalades (14 hectares) sur l’ancienne gare de transport combiné
  • Le réaménagement du quartier du Canet et du littoral
  • L’extension du tramway T3 pour mieux relier le nord et le sud de la ville
  • La transformation de Capitaine Gèze, avec l’implantation du siège de RTE et l’amélioration de la sécurité du quartier

Marseille s’apprête également à accueillir Theodora, un futur pôle numérique porté par Kevin Polizzi, et à participer au réaménagement des terminaux portuaires pour mieux connecter la ville à son front de mer.

Une ville en pleine mutation

Malgré une crise immobilière en 2024 et un contexte politique instable, Euroméditerranée continue d’adapter ses projets en partenariat avec les promoteurs et acteurs locaux. Le défi reste de sécuriser certaines zones sensibles, à l’image de Capitaine Gèze et du Marché aux Puces, dont l’avenir demeure incertain.

Trente ans après son lancement, Euroméditerranée a su faire tomber quelques grilles du port et amorcer un changement en profondeur pour faire de Marseille une métropole attractive et dynamique à l’échelle nationale et internationale. 🚀

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