Garantie Visale ou GLI : quelle solution choisir pour sécuriser sa location ?

Lorsqu’on met un bien en location, la crainte des impayés ou des dégradations est légitime. Deux options s’offrent alors pour se protéger : la garantie Visale ou une GLI (Garantie des Loyers Impayés). Ces deux dispositifs ne répondent pas aux mêmes besoins ni aux mêmes profils. Weloge vous propose un comparatif pour y voir plus clair.

Critère Garantie Visale GLI (SwissLife via Weloge)
Type de garantie Caution gratuite (Action Logement) Assurance privée (SwissLife)
À qui s’adresse Locataires (jeunes, précaires, CDD…) Propriétaires bailleurs (locataire solvable)
Coût Gratuit 2,40 % TTC du quittancement mensuel
Impayés de loyers ✅ Jusqu’à 36 mois ✅ Jusqu’à 61 000 € par sinistre
Dégradations locatives ✅ maximum 2 mois de loyer par sinistre hors mobilier ✅ Jusqu’à 7 700 € par sinistre
Frais juridiques ✅ Pris en charge par Action logement pendant 36 mois ✅ Jusqu’à 4 000 € par sinistre
Franchise Aucune Équivalente au dépôt de garantie (min. 1 mois HC)
Seuil d’intervention N/A 400 €
Souscription Par le locataire (sur visale.fr) Par le propriétaire via Weloge
Conditions de bail Bail résidence principale uniquement Bail résidence principale sous mandat Weloge

 

🏁 Conclusion : quelle garantie pour quel profil ?

  • Visale est idéale pour les locataires n’ayant pas de garant, jeunes ou en début de carrière. Elle facilite l’accès au logement.

  • La GLI est plus complète, plus protectrice pour le propriétaire, surtout en cas de dégradations ou de procédure judiciaire.

  • 💡 Chez Weloge Gestion, nous privilégions la GLI pour offrir à nos clients propriétaires une sécurité maximale, gérée de A à Z par nos équipes mais nous acceptons les dossiers Visale.

🏠 Suspension temporaire de MaPrimeRénov’ : ce qu’il faut savoir

🏠 Suspension temporaire de MaPrimeRénov’ : ce qu’il faut savoir

Le gouvernement français a annoncé, le 4 juin 2025, une suspension temporaire du dispositif MaPrimeRénov’, une aide financière destinée à encourager la rénovation énergétique des logements. Cette décision, qui prendra effet durant l’été 2025, vise à répondre à des problèmes d’encombrement des services et à une augmentation des fraudes.

📌 Qu’est-ce que MaPrimeRénov’ ?

MaPrimeRénov’ est une aide financière mise en place en 2020 pour soutenir les propriétaires et bailleurs dans leurs travaux de rénovation énergétique. Gérée par l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), elle permet de financer divers travaux, tels que l’isolation, le changement de système de chauffage ou encore des rénovations globales.

⏸️ Pourquoi cette suspension ?

Selon le ministre de l’Économie, Éric Lombard, la suspension est due à un double facteur : un encombrement des services instructeurs et une recrudescence des fraudes. Il a précisé que 16 000 dossiers suspects, représentant environ 12 % du stock, ont été identifiés. Cette situation a conduit à une surcharge des services et à des retards dans le traitement des dossiers .

📅 Quels sont les travaux concernés ?

La suspension concerne spécifiquement :

  • Les rénovations globales individuelles

  • Les travaux individuels d’isolation

  • Le changement de système de chauffage

Les dossiers de rénovation des copropriétés ne sont pas concernés par cette suspension .

📆 Quand pourra-t-on déposer de nouveaux dossiers ?

Le gouvernement prévoit de rouvrir les dépôts de dossiers d’ici la fin du mois de septembre 2025. Cette reprise se fera dans un cadre ajusté visant à garantir une meilleure visibilité, rapidité et fiabilité pour les ménages et les entreprises .

✅ Que se passe-t-il pour les dossiers déjà déposés ?

Les dossiers complets et non frauduleux déposés avant la fermeture seront instruits et payés dans les meilleurs délais. Une démarche d’accélération de l’instruction est également prévue pour ces dossiers .

🛠️ Quelles sont les prochaines étapes ?

La ministre chargée du Logement, Valérie Létard, a indiqué que des consultations avec les professionnels, les collectivités et les parlementaires auront lieu pour convenir des modalités opérationnelles de cette meilleure gestion du dispositif. L’objectif est de mettre en œuvre de nouveaux outils de lutte contre la fraude et d’améliorer les processus d’instruction des dossiers .

DPE : la Cour des comptes alerte sur les limites de sa mise en œuvre

Dans un rapport publié le 3 juin 2025, la Cour des comptes évalue la mise en œuvre du diagnostic de performance énergétique (DPE), pilier des politiques publiques en matière de rénovation énergétique. Avec plus de 350 000 DPE réalisés chaque mois, ce dispositif, réformé en 2021, est devenu un élément obligatoire et opposable pour les ventes et les locations.

Malgré des avancées, notamment dans l’unification des méthodes de calcul et le renforcement de la formation des diagnostiqueurs depuis juillet 2024, des lacunes persistent. La fiabilité des diagnostics est encore sujette à caution, notamment à cause du manque de formation, de pressions commerciales, et d’un encadrement insuffisant.

La Cour pointe également des contrôles limités de la filière et une régulation encore trop faible, laissant les particuliers avec peu de recours en cas d’erreur. Elle recommande une meilleure coordination entre les acteurs publics et un suivi plus rigoureux de la qualité des diagnostics.

👉 Un enjeu central alors que les passoires thermiques seront progressivement interdites à la location dès 2025.

Suivez nos actualités pour en savoir plus sur les règles en vigueur dans l’immobilier.

Le communiqué de la Cour des Comptes

Acheter un bien immobilier ? Votre entreprise peut alléger vos intérêts d’emprunt

Alors que les taux d’intérêt immobiliers freinent de plus en plus les ménages dans leur projet d’achat, une nouvelle piste de solution émerge du côté des entreprises. En 2025, une proposition de loi pourrait permettre aux employeurs de participer au remboursement des intérêts de crédit immobilier contractés par leurs salariés pour l’achat de leur résidence principale.

Ce dispositif, déjà expérimenté par certaines grandes entreprises via des accords comme Sofiap (La Banque Postale/SNCF), viserait à soutenir le pouvoir d’achat, favoriser l’accès à la propriété et renforcer l’attractivité des employeurs dans un marché immobilier toujours plus tendu.

Avec la remontée des taux, l’accès à la propriété devient de plus en plus difficile pour les ménages. Face à cette tension, un nouveau modèle émerge : la participation des entreprises au financement des intérêts d’emprunt immobilier de leurs salariés. Ce mécanisme, déjà utilisé par certaines grandes structures via des accords avec des organismes comme Sofiap (La Banque Postale/SNCF), pourrait bientôt être généralisé.

Des députés ont en effet déposé une proposition de loi visant à permettre aux entreprises de participer au remboursement des intérêts d’un crédit immobilier contracté par un salarié pour l’achat de sa résidence principale. L’objectif ? Offrir un avantage social fort, améliorer le pouvoir d’achat, et renforcer l’attractivité des employeurs.

Aujourd’hui, certaines entreprises financent déjà des prêts à taux préférentiels, cumulables avec d’autres dispositifs comme le prêt à taux zéro ou Action Logement. Le salarié peut ainsi économiser plusieurs milliers d’euros, tout en sécurisant son parcours résidentiel. En cas de départ de l’entreprise, les conditions de prêt redeviennent classiques, sauf exception.

Si la proposition de loi aboutit, elle pourrait créer un cadre fiscal incitatif pour les employeurs, et démocratiser ce levier d’aide à l’accession à la propriété. Un signal fort dans un marché immobilier en tension.

Encadrement des loyers : deux nouveaux arrêtés préfectoraux en vigueur dès le 1er juin 2025 en Île-de-France

Dans le cadre de la loi Elan (n°2018-1021 du 23 novembre 2018), deux nouveaux arrêtés préfectoraux ont été publiés le 19 mai 2025, renforçant le dispositif d’encadrement des loyers dans certaines communes d’Île-de-France. Ces arrêtés fixent les loyers de référence, majorés et minorés pour les territoires de « Plaine Commune » et « Est Ensemble », applicables à partir du 1er juin 2025.

Ce dispositif s’applique aux logements du parc privé, loués vides ou meublés, situés dans des zones dites tendues. Pour les bailleurs, cela signifie qu’ils ne peuvent plus proposer un loyer excédant le loyer majoré défini par ces arrêtés, sous peine de sanction.

Les communes concernées incluent, entre autres, Saint-Denis, Aubervilliers, Montreuil, Pantin ou encore Bobigny. Ces zones, déjà soumises à une forte tension locative, voient ainsi leurs règles de mise en location renforcées pour lutter contre les loyers abusifs.

La Direction régionale de l’Hébergement et du Logement (DRIHL) devrait actualiser prochainement ses outils en ligne, dont un simulateur interactif, pour aider bailleurs et locataires à calculer les loyers autorisés selon les nouvelles grilles. Une veille attentive est recommandée pour tout projet de location ou relocation dans ces zones.

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