Gagner plusieurs milliers d’Euros sur son crédit immobilier,  même après avoir signé, c’est possible !  On vous dit tout sur la renégociation des assurances.

Gagner plusieurs milliers d’Euros sur son crédit immobilier, même après avoir signé, c’est possible ! On vous dit tout sur la renégociation des assurances.

Pour rappel:

L’assurance emprunteur est nécessaire pour obtenir votre crédit immobilier.

Souvent vue comme un gouffre financier au sein du projet total, nous vous disons tout sur leur souscription et surtout leur renégociation.

L’assurance emprunteur évolue:

La loi Lemoine à ce sujet, a été modifiée le 1er Septembre 2022. Elle vous permet depuis, de changer votre assurance emprunteur avant le délai initial prévu à 12 mois d’engagement minimum.

A savoir: cette assurance n’est pas obligatoire. Cependant, l’établissement prêteur peut l’exiger afin de couvrir ses risques de non remboursement en cas de problème de santé ou de décès de l’emprunteur.

Ce contrat permet de prendre en charge le remboursement total ou partiel de vos mensualités de prêt en cas:

  • d’incapacité temporaire de travail
  • d’invalidité permanente
  • de perte totale et irréversible d’autonomie
  • de décès

L’organisme auprès duquel vous établissez votre crédit impose souvent son propre assureur partenaire et les taux ne sont pas toujours les plus intéressants du marché.

Vous pouvez maintenant changer d’assureur à tout moment une fois votre crédit accordé.

Votre banque dispose d’un délai de 10 jours pour répondre à votre demande et se réserve le droit d’y répondre négativement si elle estime que le motif n’est pas légitime (par exemple, si les conditions de garanties ne sont pas similaires, la différence de prix est donc explicable).

Le droit à l’oubli vous connaissez ?

Depuis juin 2022 la Loi Lemoine permet, à toute personne en rémission d’un cancer ou d’une hépatite C depuis 5 ans (sans rechute, ni traitement), de ne pas déclarer son ancienne maladie auprès de l’assureur.

Enfin, sachez que le questionnaire de santé n’est plus obligatoire pour souscrire à une assurance emprunteur.

Pour une personne seule, le montant limite pour le rendre obligatoire est de 200 000 euros et pour un couple il s’élève à 400 000 euros.

Attention, cependant, car il est parfois préférable de maintenir ce questionnaire malgré un petit montant emprunté. En effet, la majorité des assureurs ont de ce fait augmenté le montant de leur prime d’assurance pour couvrir leurs éventuels risques allant de 10 à plus de 25 % parfois.

Se faire conseiller et accompagner pour trouver la meilleure assurance emprunteur vous permet de faire des économies importantes de plusieurs milliers à plusieurs dizaines de milliers d’euros parfois.

Pour renégocier son assurance emprunteur:

L’appel à un courtier est une excellente solution qui vous garantit confort, tranquillité et un contrat le plus couvrant possible avec les meilleurs taux.

Et ainsi vous permettre d’économiser de belles sommes qui seront bien mieux sur votre compte en banque !

L’équipe Weloge reste à votre disposition pour toutes les questions sur les assurances emprunteur et si vous voulez que nous vous aidions à renégocier la vôtre c’est juste ici.

Location : attention à la caution

Location : attention à la caution

Un étudiant s’est vu refuser par un agent immobilier la caution d’un parent sous prétexte qu’il était non résident fiscal en France. L’affaire est remontée auprès du ministère du logement qui rappelle qu’on ne peut refuser une caution sous prétexte qu’elle n’est pas domiciliée en France. C’est souvent le cas car une caution non résidente est bien évidemment plus difficile à saisir en cas de procédure d’impayé. Il convient donc de veiller à ne pas écarter de dossier sous le seul prétexte que la caution n’est pas résidente en France. A défaut de faire cela en tant que propriétaire vous risquez des poursuites pénales.

Se protéger des impayés est l’oeuvre d’un professionnel et ne peut être fait à la légère.  Prenez conseil auprès de votre gestionnaire Weloge Gestion.

Vente en copropriété : nouveau document à prévoir dès l’avant-contrat

Vente en copropriété : nouveau document à prévoir dès l’avant-contrat

Depuis le début de l’année 2024, une nouvelle réglementation impacte la vente de lots dans les copropriétés résidentielles. Voici un résumé des points clés :

Nouveauté depuis le 1er janvier 2024 :

Avec l’entrée en vigueur de la loi « Climat et Résilience » du 22 août 2021, un changement majeur a été apporté à l’article L 721-2 du Code de la Construction et de l’Habitation (CCH). Désormais, pour les copropriétés construites il y a plus de 15 ans, un document supplémentaire doit être fourni lors de la vente d’un lot : le «plan pluriannuel de travaux» (PPT), si ce dernier a été adopté en assemblée générale. Si aucun PPT n’a été adopté, c’est le projet de PPT qui doit être remis, s’il a été élaboré.

Pour les grandes copropriétés :

Cette obligation concerne spécifiquement les copropriétés de plus de 200 lots principaux dès le 1er janvier 2024. Elle s’étendra aux copropriétés de 51 à 200 lots à partir du 1er janvier 2025, puis aux copropriétés de 50 lots ou moins à partir du 1er janvier 2026.

Exceptions à la règle :

Le document PPT n’est pas nécessaire si l’acquéreur possède déjà un lot dans la même copropriété ou s’il s’agit de la vente d’un lot annexe (comme un emplacement de stationnement, une cave ou un garage).

Conseils pour les professionnels :

Pour les agents immobiliers et les notaires : Assurez-vous de fournir le document PPT s’il est requis. L’absence de ce document ne permet pas à un acquéreur non professionnel de suspendre le début du délai de rétractation prévu pour certains documents.

Concernant les annonces immobilières : Les réglementations sur les informations requises dans les annonces pour la vente d’un lot demeurent inchangées.

En résumé, ces changements législatifs visent à améliorer la transparence et l’information dans le processus de vente en copropriété, avec un focus particulier sur les plans de travaux pluriannuels pour les bâtiments anciens.

Vente d’un local commercial et droit de préemption du locataire

Vente d’un local commercial et droit de préemption du locataire

Lorsqu’un propriétaire vend un appartement loué, il n’est pas nécessaire de demander l’accord du locataire en place. Il peut signer un compromis sans informer son locataire pour qui rien ne changera.

En revanche s’agissant d’un local commercial, le locataire a un droit de préemption et le propriétaire doit l’informer de son projet soit par courrier en RAR soit par une lettre remise en main propre contre signature.

Cette lettre est considérée comme une offre de vente faite au locataire. Elle doit obligatoirement comporter les conditions de vente du local (prix et conditions de paiement). Le locataire dispose d’un mois pour y répondre.

Sans réponse du locataire, le propriétaire peut vendre à qui de droit. Attention toutefois s’il y a négociation sur le prix il doit de nouveau consulter le locataire.

Cette loi s’applique uniquement au baux commerciaux et non pas au baux dérogatoires ou convention d’occupation précaire.

Plus d’informations sur le site légifrance.

Weloge Gestion vous accompagne pour la mise en place et le suivi de la gestion locative de vos biens immobiliers.

Peut-on s’opposer à ce que son locataire aie un animal domestique ?

Peut-on s’opposer à ce que son locataire aie un animal domestique ?

Ce que dit la loi

La loi du 6 juillet 1989 ne traite pas spécifiquement de la détention d’animaux par un locataire, mais l’article 10 I de la loi du 9 juillet 1970 rend toute clause interdisant la détention d’un animal familier illicite.

Cependant, un bail peut légitimement interdire la détention de certains chiens d’attaque de « première catégorie ». La possibilité d’interdire certains nouveaux animaux de compagnie (NAC) reste sujette à discussion, en attendant un arrêté ministériel définissant la liste des animaux autorisés. Dans un immeuble collectif, la détention d’animaux par un locataire est conditionnée au fait qu’ils ne causent ni dégâts ni troubles de jouissance aux autres occupants, avec des règles éventuelles dans le règlement intérieur de la copropriété.

En revanche il est formellement interdit d’élever et de maintenir à l’intérieur d’un logement des « animaux de toutes espèces dont le nombre, le comportement ou l’état de santé peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé, la sécurité des occupants ou compromettre la salubrité des lieux ». De plus, les odeurs ou bruits produits par un animal ne doivent en aucun cas, par leur intensité, durée ou fréquence, perturber la qualité de l’air, la quiétude des voisins, ou la tranquillité et la santé des résidents d’une habitation.

En tout état de cause le bail devra prévoir une clause résolutoire en cas de troubles du voisinage.

Vous voulez en savoir plus et faire gérer votre bien ? Weloge Gestion s’occupe de tout.

Rappel des règles à respecter pour une location en Pinel

Rappel des règles à respecter pour une location en Pinel

La loi Pinel est un dispositif fiscal français destiné à encourager l’investissement dans l’immobilier locatif neuf.

Voici les points clés à retenir :

1. Zonage Géographique : La loi Pinel s’applique à des zones spécifiques (A, A bis, B1, B2, et C) qui sont déterminées selon la tension du marché immobilier. Les investissements doivent être réalisés dans les zones éligibles pour bénéficier des avantages fiscaux.

2. Plafonds de Loyer: Les loyers sous la loi Pinel sont plafonnés. Cela signifie que le loyer ne peut pas dépasser un certain montant par mètre carré, qui varie en fonction de la zone géographique. Ces plafonds sont ajustés annuellement. Ils se trouvent sur le BOFIP

3. Coefficient Multiplicateur : Le calcul du loyer maximal est aussi affecté par un coefficient multiplicateur, qui tient compte de la surface du logement. Ce coefficient est calculé selon la formule : 0.7 + 19/S (S étant la surface du logement). Cela permet de moduler le loyer en fonction de la taille du logement.

4. Plafonds de Ressources des Locataires : Les locataires d’un logement Pinel doivent respecter des plafonds de ressources, qui varient également selon la zone géographique et la composition du foyer. Ces plafonds sont mis à jour chaque année. Ils sont publiés sur le BOFIP

5. Durée de Location : Pour bénéficier des avantages fiscaux, le bien doit être loué pour une durée minimale de 6, 9 ou 12 ans. Plus la durée de location est longue, plus la réduction d’impôt est importante.

6. Location à un Proche : Il est possible de louer le bien à un membre de sa famille, à condition que celui-ci ne fasse pas partie du foyer fiscal du propriétaire et respecte les conditions de ressources.

7. Respect des Normes : Le logement doit répondre à certaines normes de performance énergétique (RT 2012 ou label BBC 2005) pour être éligible au dispositif Pinel.

Il est important de noter que ces règles peuvent être sujettes à des changements et qu’il est conseillé de consulter un professionnel pour des conseils personnalisés. La loi Pinel offre des avantages fiscaux intéressants, mais elle nécessite aussi de respecter un certain nombre de critères et de règles.

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